LE VOYAGE ASTRAL
La première nuit
J’avais tout juste vingt ans en cette chaude journée d’aout du début des années quatre-vingt, et déjà de certaines connaissances en ésotérisme ayant vécu de nombreuses expériences personnelles de types médiumniques.
Je lisais les ouvrages de Lobsang Rampa, et les tout premiers livres de Anne et Daniel Meurois –Givaudan.Ces témoignages m’avait fasciné, les descriptions d’une sortie hors du corps , le monde astral , les possibilités de se déplacer en volant à des vitesses fantastiques, tout cela me ‘’parlais’ ’et j’avais la nette impression que tout ceci m’étais quelque part familier, et qu’accéder à ces dimensions ne me serais pas une chose impossible à réaliser.
Cela faisait donc environ trois années que je tentais l’expérience de sortie hors du corps, tant bien que mal essayant de nombreuses fois tout un tas de techniques plus ou moins fiables voir parfois fantaisistes, sans vraiment aucun résultat probant. Les méthodes concernant les différentes techniques de dédoublement étaient à cette époque quasiment inexistantes et la seule proposée valable était celle de Lobsang rampa.
Mais je ne désespérais pas à l’idée que peut être un jour j’y parviendrais, cela restais malgré tout un rêve comme un autre, j’avais essayé, rien ne se passait, tels étaient les faits jusqu’à ce jour fatidique.
L’été battait son plein et les sorties en boite de nuit ou au bal de village était de rigueur .Nous étions une bande de copains jeunes et insouciants en vacances dans une magnifique région qu’est l’Ardèche.
Mais en ce jour j’étais absent , je me souviens d’avoir passé la journée seul , à lire , calme ,détendu ,serein mais pas de manière ordinaire ,mais plutôt comme il m’arrive parfois d’être quand un événement doit survenir, le mieux pour décrire cet état serait ‘’hors du temps.
La journée c’était donc déroulé tranquillement, sans que je me rende compte réellement que je n ‘avait parlé ni rencontré personne.
La nuit tomba je et je me couchais relativement tôt ce soir-là, au environ des onze heures, nous étions deux dans cette chambre, mon frère cadet dormais juste à côté de moi, mais pas dans le même lit.
Quand soudain en ce que je situe approximativement vers les une heure du matin, l’inoubliable, le grandiose, le fabuleux évènement arriva.
Je fus tout d’abord réveillé, je restais un très court moment interloqué, et immédiatement je me sentis glisser, et sortir hors de mon corps. Sans que je puisse de quelque manière que ce soit intervenir, je fus pris de panique et tenta à plusieurs reprise d’appeler mon frère à l’aide. Mais aucun son ne sortais de ma bouche, la peur fut elle que je réintégrais aussitôt mon corps de chair, mais qu’à cela ne tienne le phénomène se reproduisis immédiatement, et cette fois ci je ne luttais pas et acceptais lâchant prise de toute peur.
Je savais qu’il s’agissait du dédoublement tant attendu, je me retrouvais donc au pied de mon lit au niveau du sol.
Quand soudain s’ouvrait devant moi, dans le mur, ce que je décrirais comme l’entrée d’un tunnel noir, mais comme vivant de lui-même une sorte de vortex énergétique.
J’hésitais un quart de seconde, puis tête la première, je m‘y engouffrais, à ce moment-là je fus littéralement aspiré, je traversais ce tunnel à une vitesse vertigineuse. Mais quelle sensation ! Constellé de myriades de lumières scintillantes, de couleurs jamais vu sur terre ! Je me souviens avoir crié « mon dieu mais c’est génial, c’est fantastique ».
Je ne sais pas combien de temps cela a duré, ce fut assez rapide, bien que la notion de temps en état de décorporation et toute relative. Bref je me retrouvais tournoyant dans une sorte de tourbillon et c’était comme si la danse mes atomes reformais un autre corps, mais cette fois ci de lumière.
Je repris mes esprits et je réalisais que j’étais dans ma chambre, mais pas celle du gite rural des vacances, mais dans celle qui était situé à trois cent cinquante kilomètre plus au sud de la France !
Je planais dans mon corps de lumière a environ un mètre cinquante du sol, j’étais beaucoup plus calme qu’auparavant, et quelle sensation de bienêtre j’éprouvais, indescriptible aucune douleur, une douce chaleur, et léger comme une bulle de savon, c’était fabuleux.
